CEFDHAC

Reconnue par les Chefs d’Etat dans le Traité institutant la COMIFAC de 2005, la Conférence sur les Ecosystèmes de Forêts denses et humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC) est un processus multi-acteurs lancé en 1996 à Brazzaville au Congo pour promouvoir la conservation et l’utilisation durable des ressources forestières d’Afrique Centrale. Initialement appelée Processus de Brazzaville, la CEFDHAC est née de la volonté des membres et partenaires de l’UICN en Afrique Centrale de créer un forum de discussion et de concertation sur les grandes questions qui interpellent tous les acteurs concernés par les forêts d’Afrique Centrale. Elle a été créée à l’initiative des Ministres en charge des forêts, de la société civile et du secteur privé du Bassin du Congo. La CEFDHAC regroupe de ce fait, à travers les fora d’échanges et de discussions, tous les acteurs impliqués dans la gestion durable des écosystèmes forestiers.

Au lendemain de sa réforme dont les textes ont été validés par le conseil des ministres de la COMIFAC tenu en avril 2008 à Bangui, les réseaux ont été redynamisés et les fora nationaux mis en place. Puis, le 7ème forum sous-régional a été organisé à Kigali au Rwanda du 13 au 16 Novembre 2012, avec pour principal objectif, d’apprécier l’implication de la CEFDHAC réformée et sa contribution à la conservation et à l’utilisation durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, à travers la participation multi-acteurs à la gestion intégrée des ressources naturelles, et de la remettre en selle pour ce qui est de continuer à jouer son rôle de think-thank et d’animateur du débat démocratique pour la gestion concertée des écosystèmes forestiers denses et humides d’Afrique Centrale.

Vision

La vision de la CEFDHAC reconnue par l’article 18 du traité de la COMIFAC est

LA CEFDHAC est

Membres

La CEFDHAC en tant que plate-forme sous régionale regroupe au titre de chaque Etat membre les représentants du gouvernement, du parlement, de l’administration publique, du secteur privé, du secteur associatif, des organisations non gouvernementales, et de toutes autres parties prenantes à la gestion des écosystèmes des Forêts Denses et Humides d’Afrique Centrale. A l’exception des institutions étatiques, les autres parties prenantes citées s’organisent soit en réseaux nationaux, soit en réseaux internationaux, afin de rationaliser leur participation à la conférence.

Organes

Les principaux organes de la CEFDHAC sont

Le Comité de Pilotage sous-Régional (CPR)

est composé des présidents des fora des pays et des coordonnateurs des réseaux. Il est présidé par un bureau composé d’un président, d’un vice-président et d’un secrétaire qui assure entre autres la répresentation de la CEFDHAC dans les fora et les activités ayant un lien avec la gestion des ressources naturelles. Les fora actuellement membres sont ceux du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Tchad de la République Centrafricaine, de la République Démocratique
du Congo, du Rwanda et de Sao Tomé et Principe.

Les réseaux membres sont : le Réseau des Jeunes pour les Forêts d’Afrique Centrale (REJEFAC), le Réseau des Populations Autochtones et Locales d’Afrique centrale (REPALEAC), le Réseau des Femmes Africaines pour le Développement Durable (REFADD), le Réseau des Parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR), le Réseau des Institutions de Formation Forestières et Environnementales d’Afrique Centrale(RIFFEAC), le Réseau des Radio Communautaires en Afrique Centrale pour la bonne gouvernance et la gestion des ressources naturelles (RERAC) et le Secrétariat pour l’Evaluation Environnementale en Afrique Centrale (SEEAC)

  • Un  espace  de  dialogue  démocratique,  qui  favorise la  libre  expression  et  le  débat  contradictoire  en  vue d’adopter des conclusions consensuelles
  • La   participation   de   tous   les   acteurs   (populations autochtones,  femmes,  jeunes,  société  civile,  secteur privé,  administration,  élus,  chercheurs,  communautés, etc.) dans les fora d’échanges et de discussions sur le secteur forêt/environnement
  • L’existence  de  textes  de  base    et  d’outils  stratégiques  
  • de fonctionnement
  • L’organisation  des  débats  et  des  fora  au  niveau  rural  
  • sur  les  thématiques  saillantes  pour  les  populations  
  • rivéraines
  • L’accompagnement  par  une  agence  de  facilitation  de  
  • renommée internationale
  • Le travail de synergie du bureau du CPR et l’agence de
  • facilitation pour un accompagnement dynamique de la
  • CEFDHAC
  • L’accompagnement  de  la  mise  en  oeuvre  du  Plan  de  
  • Convergence  de  la  COMIFAC  et  des  thématiques  
  • émergentes à travers l’axe 7 de ce plan.
  • le  rayonnement  de  la  CEFDHAC  sur  le  plan politique et institutionnel
  • le renforcement de l’accès et du contrôle des ressources financièresl’influence  des  politiques  en  matière  de gestion  durable  des  écosystèmes  forestièrs et  dans  le  domaine  de  l’amélioration  des conditions de vie des populations
  • le  renforcement  permanent  des  capacités  des membres
  • la  consolidation  et  redynamisation  des  fora nationaux et réseaux de la CEFDHAC, etc.
  • La tenue de plusieurs fora sous régionaux et des rencontres du comité de pilotage
  • L’élaboration de programmes de formation de référence et  l’organisation de séminaires de formation sur plusieurs thématiques
  • L’appui  aux  groupes  nationaux  de  contact  de  la  CEFDHAC  dans  la  mise  en  œuvre  de  microprojets
  • Le développement d’une forte synergie dans la mise en œuvre des actions avec différents partenaires techniques et financiers
  • Le   développement   dans   la   sous-région  d’initiatives  de  gestion  des  aires  protégées transfrontalières.

ACDI,  BAD,  GEF Banque Mondiale, CARPE, CEEAC, COMIFAC,  GIZ, PACEBCO,  PFBC, UICN, etc.

Télécharger:

Conférence  sur  les  Ecosystèmes  des  Forêts  Denses  et  Humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC)
Bureau du Comité de pilotage sous-Régional
E-mail: CEFDHAC-CPR@yahoo.fr
BP 34425, Yaoundé.

Agence  de  Facilitation  Conférence  sur  les  Ecosystèmes  des  Forêts Denses et Humides d’Afrique Centrale (CEFDHAC)
UICN – PROGRAMME CAMEROUN
BP : 5506 Yaoundé – Bastos
Tél : (237) 22 21 64 96
Fax : (237) 22 21 64 97
E-mail: cameroun@iucn.org
Site web: http://www.iucn.org/fr/propos/union/secretariat/bureaux/paco/cameroun/cameroun_projects/?13635/PROJET-CPR-UICN-CEACCOMIFACPACEBCo

(OCFSA)

 Créée en 1983 à Khartoum après la première Conférence des Ministres en charge de la faune des Pays d’Afrique Centrale qui a eu lieu en décembre 1981 à Bangui en RCA, a connu deux grandes périodes dans son existence.

Elle a fonctionné de 1984 à 1998 avec son siège à Khartoum au Soudan. En effet, c’est en Septembre 1998 que le Gouvernement de la République du Soudan a notifié sa décision de ne plus abriter le siège de l’Organisation qui lui a été attribué en avril 1984 lors de la 3ème Conférence Ministérielle Ordinaire de l’OCFSA. Depuis ladite Organisation a connu une certaine léthargie. Lors du premier sommet des Chefs d’Etat d’Afrique Centrale qui a eu lieu à Yaoundé au Cameroun en 1999 il a été expressément demandé aux Ministres en charge des Forêts et/ou Environnement de redynamiser l’OCFSA et de procéder au transfert de son siège de Khartoum à Yaoundé. Un nouveau Secrétaire Permanent a été nommé par la RCA et a pris fonction à Yaoundé en février 2002. Les Ministres en charge des Forêts lors de la deuxième Conférence des Ministres des Forêts d’Afrique Centrale de juin 2002 à Yaoundé ont confirmé cette nomination. Le Président en exercice de l’OCFSA est le Ministre Camerounais des Forêts et de la Faune.

L’OCFSA est une institution sous-régionale de coopération et de concertation en matière de conservation de la faune sauvage chargée de lutter efficacement contre le braconnage transfrontalier et le trafic des produits de la faune auxquels font face les pays du Bassin du Congo. Elle a pour but de permettre aux pays membres d’étudier et de coordonner les voies et moyens en vue d’aboutir à une conservation optimale de leur patrimoine faunique. D’après ses statuts, les missions de l’OCFSA sont entre autres:

  • assurer entre les parties un échange continu d’informations et de soutien mutuel en ce qui concerne les politiques d’utilisation de la faune sauvage
  • recommander des mesures tendant à harmoniser les politiques en matière de la chasse et de la commercialisation des produits de chasse
  • recommander des mesures à prendre pour la promotion de la formation et de l’éducation en matière de conservation de la faune.  

C’est une organisation qui a bien fonctionné jusqu’au moment où des dysfonctionnements de divers ordres sont apparus, notamment un mécontentement ouvert des responsables, le paiement irrégulier des cotisations des pays membres, la gestion calamiteuse des ressources, d’importants arriérés de salaires et de charges locatives, la non signature de l’accord de siège, etc. Face à cette situation, le Président en exercice de l’OCFSA a commandité un audit dont les conclusions ont préconisé entre autres une restructuration de l’organisation. Malgré cet audit et des réunions diverses de rappel à l’ordre des responsables de l’OCFSA, ses problèmes se sont plutôt aggravés et traduits par:

  • les lettres des responsables s’accusant mutuellement de détournement d’argent et de bien matériels de la structure
  • le licenciement abusif d’une secrétaire qui a valu la condamnation de l’OCFSA à verser une compensation financière à cette dernière par le Tribunal de Grande Instances de Yaoundé par décision n°22 du 08 janvier 2007
  • la mise en chômage technique du personnel d’appui
  • la suspension de l’eau, de l’électricité et du téléphone au siège de l’OCFSA pour factures impayées
  • le déficit budgétaire criard etc. 

Lors de la septième session ordinaire du Conseil des Ministres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) tenue le 21 novembre 2012 à N’djamena en République du Tchad, les Ministres avaient pris acte des conclusions et recommandations de l’Etude sur le diagnostic institutionnel et organisationnel de l’OCFSA et avaient invité le Ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, Président en exercice de l’OCFSA, à convoquer dans les meilleurs délais une Conférence Ministérielle des pays membres de cette institution pour statuer sur le projet de plan de réforme. En vue de répondre à cette invitation, un Comité chargé de gérer les affaires courantes de l’OCFSA et de préparer cette conférence avait été mis en place. Les actions menées par ce Comité ont été communiquées lors des sessions extraordinaire et ordinaire du Conseil des Ministres de la COMIFAC tenues respectivement en Novembre 2013 à N’Djamena et en Janvier 2015 à Bujumbura. Cette organisation compte actuellement 06 Etats membres, parmi lesquels le Cameroun, le Congo, la République Centrafricaine, le Gabon, le Tchad et le Soudan. La remise sur pied de l’OCFSA et son élargissement aux autres pays de l’espace COMIFAC, qui n’en sont pas encore membres  notamment la RDC, le Burundi, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, la Guinée Equatoriale, est d’une importance certaine, dans un souci d’harmonisation des politiques sous-régionales en matière de conservation de la faune sauvage.

Le 17 juin 2015, la session extraordinaire de la Conférence des Ministres des pays membres de cette organisation s’est tenue  à Yaoundé au Cameroun, en marge de la réunion des partenaires du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC). Au cours de cette réunion ministérielle, les décisions suivantes ont été prises:

  • L’adoption du plan de restructuration de l’OCFSA
  • L’adoption des axes stratégiques pour la préparation du programme quinquénal de l’OCFSA
  • L’adoption des statuts et règlement intérieur de l’OCFSA
  • L’adoption des profils du personnel statutaire de l’OCFSA
  • La prorogation du mandat du Comité ad hoc chargé de liquider les affaires courantes de l’OCFSA
  • L’adoption de la feuille de route dudit Comité
  • La désignation de la République du Congo comme prochaine Présidence en exercice de l’OCFSA
  • La prorogation du mandat de l’actuel Président en exercice jusqu’à la tenue de la prochaine Conférence.

Télécharger le Communiqué final de la Session extraordinaire de la Conférence des Ministres de l’OCFSA

Face à la menace constante du braconnage et du trafic des produits de la faune, qui pèse sur les écosystèmes du Bassin du Congo, la remise sur pied de l’OCFSA devient incontournable, dans la mesure où elle est la seule institution sous-régionale de coopération et de concertation en matière de conservation de la faune sauvage, qui s’est donnée pour mission de lutter efficacement contre le braconnage transfrontalier. De même l’OCFSA est intimement impliquée dans la mise en œuvre du Plan de Convergence de la COMIFAC et représente une véritable opportunité dans la sous région pour être en conformité avec les exigences de la lutte concertée contre le braconnage, conformément à la Déclaration de la Réunion d’Extrême Urgence sur la lutte anti-braconnage organisée par la CEEAC, qui a eu lieu au palais des Congrès de Yaoundé du 21 au 23 mars 2013.

Réseau des aires protégées d'Afrique centrale

Agence Intergouvernementale pour le Développement de l’Information Environnementale

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